Taille douce
Je prône toujours la taille douce qui conserve la forme naturelle de l’arbre et conserve le patrimoine naturel de nos espaces urbains.


Taille de réduction
J’utilise la taille de réduction pour contenir le développement des arbres dans des espaces confinés. Par exemple pour limiter la croissance d’un érable dans un petit jardin ou pour alléger des branches trop lourdes qui risquent de casser.
Taille Sévère
J’utilise la taille sévère uniquement dans certains cas désespérés et seulement sur des arbres qui sont capables de la supporter.
Par exemple, un arbre qui a de grosses faiblesses mécaniques au niveau des racines ou dont de grosses branches charpentières craquent ou pour un arbre qui aurait subi de graves dégâts suite à une tempête.
Ces arbres devront être reformés dans le futur. Régulièrement tous les 5 à 8 ans, je ferais d’autres tailles plus légères afin de guider l’arbre et qu’il retrouve une forme sécurisée, agréable et la plus naturelle possible.
La taille sévère crée une fragilité dans l’arbre. Quelque années après la taille des cavités apparaisse au endroit des plus grosses coupe et les nouvelles reprises de branches peuvent être moins bien ancrées.

L’abattage
L’abattage d’un arbre ne se fait en dernier recours. si l’arbre :
- est atteint d’une maladie incurable,
- montre des signes de dépérissement imminent,
- est déjà mort,
- présente un danger imminent qui ne peut pas être corrigé par une taille
- est particulièrement mal placé
Les maladies incurables d’un arbre sont diverses, les deux principales sont :
- l’émergence de champignons blancs en demi-lune sur l’arbre,
- la présence généralisée de feuilles minuscules, signe que les racines de l’arbre sont atteintes.
L’abattage est aussi envisagé lors de l’éclaircie d’un sous-bois. Dans ce cas, il est possible qu’on abatte un arbre afin de favoriser la croissance des plus beaux sujets aux alentours.